Pourquoi ce blog ?
En tant que psychologue, ma mission de vie est d’aider les mamans en difficulté psychologique afin qu’elles puissent pleinement embrasser leur rôle de parent et permettre à leur.s enfant.s de s’épanouir.
Pour moi, venir en aide à une maman, c’est aussi contribuer au bien-être de son/ses enfant.s.
J’ai créé ce blog en espérant que chaque maman qui lit mes articles se sente moins seule. Je souhaite qu’elle trouve du réconfort dans le partage de mon histoire et de celles des nombreuses mamans que j’ai accompagnées lorsque je travaillais comme psychologue clinicienne.
Mon histoire
Cette mission que j’ai reçue de Madame La Vie, mère de toutes les mères, me tient énormément à coeur. Vous l’aurez compris, j’ai moi-même traversé des épreuves difficiles avant de devenir maman solo. Avant mais aussi pendant parce que ma fille n’est pas encore majeure et que je continue à l’éduquer seule, sans aucune aide au quotidien.
Ce rôle qui m’a été donné alors que les médecins et certaines personnes de ma famille me prédisaient que le destin en avait décidé autrement est le plus beau de ma vie. A l’époque, j’aurais voulu trouver l’aide et le soutien dont j’avais besoin. Au lieu de cela, j’ai dû faire face à un rejet familial massif et à un retournement de situation.
On m’a aussi dit qu’étant psychologue, ce n’était pas normal de chercher de l’aide. Que je n’aurais pas dû éprouver ce besoin qui était considéré comme indigne de moi. On me disait d’assumer mes erreurs, notamment celle de ne pas avoir bien choisi le père de ma fille. Oui mais voilà, je suis en réalité heureuse et ravie que ce choix m’ait donné un enfant. Pour moi, décider d’avoir un enfant n’a jamais été et ne sera jamais une erreur, bien au contraire ! Mais attention, je n’ai jamais dit que c’était facile…
En aidant les autres mamans en difficulté, c’est comme si je tendais la main à la petite fille en moi qui s’est sentie seule et coupable à tort d’avoir abandonné sa propre mère. Car oui, je l’assume : ce refus de la confusion des rôles, c’est moi qui l’ai souhaité. Devenue mère d’un petit être, je ne pouvais plus continuer à être celle d’une mère-enfant.
Alors aujourd’hui, je veux rassurer cette petite fille en moi qui se sentait tellement coupable et qui ne parvenait pas à se pardonner les choix qu’elle avait fait. Je voudrais lui dire qu’elle n’a rien fait de mal et qu’elle mérite d’être aimée et soutenue.
Ma motivation la plus profonde est de me pardonner, de guérir ces blessures d’enfance et de choisir pleinement la vie et le bonheur. En aidant ces mamans à aimer et pardonner leur propre enfant intérieur blessé, je m’aide moi-même à embrasser mon droit au bonheur. Je vous souhaite également d’y parvenir, en espérant apporter ma contribution à votre quête.